Nathalie est orthophoniste depuis 2010 et formatrice pour le Makaton depuis 2017.

Née dans un contexte bilingue, elle est très vite devenue sensible au langage et à la communication. C’est tout naturellement qu’elle s’est tournée vers l’orthophonie, puis plus particulièrement vers les outils permettant de remédier aux difficultés de communication, sujet qui lui tient particulièrement à cœur.

Elle a longtemps travaillé dans le service pédiatrique du Centre de Rééducation Fonctionnelle de Kerpape près de Lorient, où elle a assuré la mise en place et le développement d’outils de communication chez des enfants présentant des troubles moteurs et cognitifs.
Elle est également auteure, créatrice de matériel de rééducation et d’outils pédagogiques ainsi que voix-off pour l’association Dys-Positif, et exerce l’orthophonie à domicile.

Le Makaton a été pour elle une vraie révélation et elle a aujourd’hui beaucoup de plaisir à transmettre sa passion pour ce programme, dans la joie et la bonne humeur !

Nathalie Ritter

Line est orthophoniste depuis 17 ans. Après une activité mixte, en libéral et en salariat, elle se dédie désormais exclusivement au travail en équipe et évolue dans un SESSAD s’occupant d’enfants présentant des troubles neuromoteurs utilisateurs de CAA.



Sensibilisée très tôt au handicap et à l’orthophonie grâce à ses parents, c’est adolescente qu’elle décide de devenir orthophoniste, suite à un jeu où elle a dû communiquer «&nbsp;autrement&nbsp;» avec un enfant sourd. Après ses études, elle s’est spécialisée en CAA. La découverte du PODD a été un catalyseur pour Line en CAA : cela l’a amenée à découvrir la communication multimodale, et à utiliser de nombreux dispositifs. Curieuse de nature, elle adore la nouveauté, découvrir de nouveaux outils et logiciels.



Membre actif d’ISAAC Francophone, intervenante et encadrante de mémoires en CAA, et créatrice du site <a href="http://caapratik.com/" rel="nofollow">Caapratik</a>&nbsp;elle adore transmettre et rendre accessibles les informations.



Passionnée par le travail en équipe, la conduite de projets et par la mise en réseau d’acteurs de terrains, elle entrera prochainement au CAFDES.

Line Perrin

Nous créons des ressources hors-du-commun qui aident enfants et adultes avec des besoins spécifiques à s’épanouir. Nous pensons que chacun d’entre eux a droit à des solutions qui correspondent parfaitement à leurs besoins particuliers.



Ideereka, c’est l’association de 2 termes : « Ide » pour « idée » ; et « Eurêka ! ». C’est une entreprise qui crée des ressources pour les enfants, adolescents et adultes avec des besoins spécifiques. Nous créons du matériel gratuit, animons des formations, diffusons des articles, …



<h4>L'origine de Ideereka : Créateur de matériel</h4>



Nous nous sommes lancés en 2015 avec un objectif : concevoir, développer et distribuer des matériels à la fois ludiques et éducatifs auprès des familles et des professionnels qui les accompagnent. Contribuer à offrir à chaque enfant, adolescent, et adulte une vie épanouie et sereine, à travers des solutions d’apprentissage adaptées à leurs besoins spécifiques, tel est notre credo. Ensemble, nous avons développé plusieurs matériels : Totemigo et AniMate.



<h4>De matériels pédagogiques aux formations en ligne…</h4>



Si nous souhaitions aider les enfants, les adolescents et les adultes avec des besoins spécifiques (liés à l’autisme, aux TDAH, aux dys-, etc.) dans leurs apprentissages, nous avons rapidement fait le constat suivant : seuls, il était plus difficile d’avancer et de proposer des solutions réellement adaptées. C’est pourquoi nous nous sommes rapprochés de divers experts : orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes… Ensemble, nous avons eu l’idée de créer des formations en ligne, qui sont dédiées aux professionnels et sont aussi ouvertes aux proches et aidants.



Notre but, bien sûr, reste le même : contribuer à une société plus inclusive en transmettant des savoirs et des savoir-faire.



C’est pourquoi nous intervenons sur des thématiques aussi variées que la communication, la motricité, les émotions, les habiletés parentales et bien d’autres encore. Nous proposons également des ressources entièrement gratuites, allant de matériels à imprimer à des sensibilisations.

Ideereka

Vous souvenez-vous de ces petites comptines chantonnées à toute occasion ? Bien souvent, ces chansons enfantines nous restent en tête même après être devenus adultes… Et nous avons envie de les partager avec la génération suivante. Oui, mais voilà : vous vous sentez coincé·e. En effet, votre enfant ne s’exprime pas à l’oral et vous ne savez pas s’il ou elle profitera vraiment de cette expérience.
 
Heureusement, la réponse est « bien sûr ! ». Que l’enfant ait une communication orale ou non, apprendre une comptine reste possible. Pour cela, rien de mieux que d’utiliser des tableaux de pictogrammes.
 
D’ailleurs, aujourd’hui, Nathalinette et Ideereka vous proposent non pas 1, mais 3 tableaux de communication pour apprendre une comptine sur l’Épiphanie en pictogrammes ! Téléchargez, gratuitement, le vocabulaire pour chanter J’aime la galette.

<h2>Qu’est-ce que la communication verbale&nbsp;?</h2>



Comme le dit le renard dans Le Petit Prince&nbsp;:



<blockquote class="wp-block-quote">«&nbsp;Le langage est source de malentendus&nbsp;»<cite>Saint-Exupéry</cite></blockquote>



Dans cet article, nous vous proposons de chasser tout malentendu à propos de la communication non-verbale&nbsp;!



Mais, pour savoir ce que signifie «&nbsp;non-verbal&nbsp;», faut-il encore se pencher sur la définition de son antonyme&nbsp;: «&nbsp;verbal&nbsp;».



<h3>Définition du dictionnaire français</h3>



Prenons <a href="https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/verbal/81467">Le Larousse</a> de la langue française. Ce dictionnaire fournit 3 définitions pour le terme verbal&nbsp;:



<blockquote class="wp-block-quote">«&nbsp;Qui est relatif à la parole, aux mots, au langage.&nbsp;»</blockquote>



«&nbsp;Qui se fait de vive voix et non par écrit.&nbsp;»



<blockquote class="wp-block-quote">«&nbsp;Qui concerne seulement la forme de l’expression, non l’idée.&nbsp;»</blockquote>



<blockquote class="wp-block-quote">Mais… les 2 premières définitions n’iraient-elles pas à l’opposé l’une de l’autre&nbsp;?</blockquote>



En effet, selon la première définition, le mot verbal est synonyme de langage.



Dans la seconde, toutefois, ce même mot devient synonyme d’oralisation seulement.



Voilà de quoi porter à confusion !



Car le langage inclut non seulement les mots écrits, mais aussi les langues des signes, des symboles graphiques… autant de façons de communiquer sans passer par l’oralisation&nbsp;!



Chez Nathalinette et Ideereka, nous choisissons d’utiliser la première définition.



Car, dans la vie, il n’y a pas que le langage oral (ou la parole articulée) !



<h3>Exemple de symbole graphique, un élément important du langage</h3>



La notion de symbole graphique n’est pas claire pour vous&nbsp;? En réalité, il s’agit d’une simple représentation graphique d’un mot précis.



Prenons un exemple.



Vous voyez cet objet ?



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/pomme-1024x684.jpeg" alt="photo de pomme" class="wp-image-1857"/></figure>



Qu’est-ce que c’est&nbsp;? Comment le nommer ? Devinez… avec un symbole !



<ul><li>En langage oral, nous dirons : « pom ».</li><li>En langage écrit, nous dirons :</li></ul>



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/pomme-ecrite.jpeg" alt="écriture de pomme" class="wp-image-1861"/></figure>



<ul><li>Avec un signe, nous dirons : <a href="https://dico.elix-lsf.fr/dictionnaire/pomme/n.f.-201512" rel="nofollow">voir la vidéo</a></li></ul>



<ul><li>Enfin, en picto, nous dirons :</li></ul>



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/pomme-picto.jpeg" alt="pictogramme de pomme" class="wp-image-1856"/></figure>



<h3>La communication verbale, c’est le langage</h3>



Avez-vous remarqué le verbe que nous avons utilisé dans toutes les phrases qui précèdent&nbsp;?



Bingo&nbsp;! C’est bien le verbe dire&nbsp;!



Car nous pouvons dire/parler avec notre bouche, mais aussi avec&nbsp;:



<ul><li>les mains (signes)&nbsp;;</li><li>un crayon ou un clavier (langage écrit)&nbsp;;</li><li>des pictogrammes, images ou photos (symboles graphiques), qui peuvent être désignés par les mains ou par une autre partie du corps.</li></ul>



Ainsi, dire d’une personne qu’elle est verbale signifie qu’elle utilise un langage, quelle que soit sa forme.



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/verbal.png" alt="graphique qui décrit qu'il 4 formes de langage pour communiquer de manière fiable et efficace" class="wp-image-1858"/><figcaption>Il existe 4 formes de langage pour communiquer de manière fiable et efficace</figcaption></figure>



<h2>Pourquoi parler de communication multimodale&nbsp;?</h2>



Saviez-vous que nous pouvons utiliser plusieurs formes de langage&nbsp;?



D’ailleurs, c’est ce que nous faisons au quotidien. Observez-vous : vous parlez à votre collègue ou à un.e ami.e, puis vous envoyez un message Whatsapp ou un email.



C’est ce que nous appelons la <a href="https://www.ideereka.com/article/5-idees-recues-liees-a-la-communication-alternative" target="_blank" rel="noreferrer noopener">multimodalité</a> de la communication.



Eh oui&nbsp;! Vous communiquez de manière multimodale, peut-être sans le savoir&nbsp;!



Or, une telle communication est essentielle. En effet, pour certaines personnes en situation de handicap, cette capacité à combiner plusieurs formes de langage peut devenir un véritable tremplin vers une communication autonome plus précise et plus fluide, permettant à l'interlocuteur de moins utiliser de questions ou d'éviter les suppositions.



Par exemple, les personnes qui ont un trouble du spectre autistique (TSA) ou un syndrome de Rett peuvent utiliser&nbsp;:



<ul><li>soit quelques mots oralisés et des signes&nbsp;;</li><li>soit des mots écrits et des pictos&nbsp;;</li><li>soit des signes, des pictos ainsi que de l’oral&nbsp;;</li><li>etc.</li></ul>



Bref&nbsp;: les possibilités sont multiples, selon le moment, l’envie, l’état de fatigue, les connaissances et les capacités de l’interlocuteur.



<h2>Exemple d’une personne qui n’oralise pas mais qui est verbale</h2>



Prenons l’exemple de Tom.



Tom ne prononce pas de mots à l’oral. Pour discuter avec les autres, il utilise au quotidien, et de façon spontanée, les signes du <a href="https://www.ideereka.com/article/5-raisons-apprendre-le-makaton-en-ligne" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Makaton</a>.



Il pointe aussi des pictogrammes sur des tableaux de communication lors de divers moments et activités&nbsp;: le temps du repas et de la toilette, ses séances d’équitation, de psychomotricité… mais aussi lors d’échanges avec des personnes qui ne connaissent pas les signes.



En séance d’orthophonie et à l’école, il apprend à utiliser un logiciel avec synthèse vocale, qui est constitué de pictogrammes et de mots écrits.



Bref&nbsp;: Tom communique en combinant différents symboles (les signes, les pictos et les mots écrits).



Tom est donc un communicant verbal multimodal, et ce, même s’il ne parle pas oralement.



Pourquoi cet exemple&nbsp;? Parce qu’il est significatif&nbsp;: il montre qu’une personne qui n’oralise pas de mots n’est pas non-verbale.



Pour être plus juste et précis, chez Nathalinette, nous disons que cette personne est non-oralisante. Et nous préférons encore dire&nbsp;: «&nbsp;personne qui communique avec des signes, des pictos, des mots écrits&nbsp;».



Aussi, aidons les individus à développer une autre forme de langage en vue de devenir verbaux&nbsp;! Et arrêtons de dire d’une personne qui n’oralise pas de mots qu’elle est non-verbale.



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/explication-petite-fille-1024x519.jpeg" alt="différence entre non verbale et verbale" class="wp-image-1859"/><figcaption>Une jeune fille explique qu’elle est verbale contrairement à ce qu’on dit souvent d’elle</figcaption></figure>



<h2>Qu’est-ce que la communication non-verbale&nbsp;? Définition par l’exemple</h2>



Nous venons de voir ensemble ce que signifie être verbal&nbsp;: c’est avoir un langage.



Revenons-en à présent à notre question de départ (à savoir, qu’est-ce que la communication non-verbale&nbsp;?).



Dans le monde de la communication alternative et améliorée (ou CAA), dire d’une personne qu'elle est non-verbale revient à dire qu’elle n’a pas de langage… ce qui est très réducteur&nbsp;!



En effet, ce n’est pas parce que la personne n’oralise pas de mots qu’elle n’a pas (ou qu’elle n’est pas capable de développer) une autre forme de langage&nbsp;!



Or, ce qui compte vraiment, c’est d’avoir un langage, peu importe sa forme.



Prenons l’exemple de Marie.



Marie interagit avec les autres à l’aide de mouvements corporels. Par exemple, elle tourne la tête ou tape son corps pour protester.



Elle produit également quelques vocalisations non articulées. Elle dit ainsi&nbsp;«&nbsp;ahhhh&nbsp;» pour attirer l’attention ou «&nbsp;ouhou&nbsp;» pour indiquer qu’elle souhaite boire.



Enfin, elle regarde fixement un objet pour le réclamer.



Mais elle n’utilise pas d’outils de la CAA.



Alors, est-elle, ou non, non-verbale&nbsp;?



Eh bien, la réponse est… oui&nbsp;!



En effet, Marie n’utilise pas de mots oralisés. Mais, surtout, ses moyens de communication alternatifs ne sont pas codifiés, ni partagés par un grand nombre d’individus.



Or, le langage est, par définition, un code partagé par plusieurs personnes, pour leur permettre de créer des interactions sociales et d’échanger des pensées, des messages.



Ainsi, Marie n’utilise pas de langage.



Ses gestes, ses vocalisations, ses regards sont dépendants du contexte et sont donc sujets à interprétation&nbsp;: une personne qui ne connaît pas Marie aura certainement du mal à comprendre ce que ouhou signifie.



Au contraire, si elle pointe le pictogramme «&nbsp;boire&nbsp;», il sera plus facile pour son interlocuteur de comprendre ses envies et ses intentions.



Son message aura été plus fiable et plus efficace.



Toutefois, attention&nbsp;!



Nous ne pouvons pas dire de Marie qu’elle est non-communicante !



En effet&nbsp;: elle communique&nbsp;! Certes, pas de manière compréhensible par tout le monde. Mais elle s’exprime&nbsp;!



Heureusement, il est possible de faciliter ses échanges avec les autres.



Pour cela, nous pouvons guider Marie vers l’apprentissage des signes ou des pictogrammes, dans des contextes fréquents et motivants. De cette manière, elle pourra développer un langage riche et pourra plus facilement s’intégrer socialement et devenir autonome.



<figure class="wp-block-image size-full"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/non-verbal.png" alt="Une personne non verbale ne va utiliser aucune forme de langage codifié" class="wp-image-1860"/><figcaption>Une personne non verbale ne va utiliser aucune forme de langage codifié</figcaption></figure>



<h2>Qui utilise la communication non-verbale&nbsp;?</h2>



Tout le monde&nbsp;!



Eh oui&nbsp;! Au quotidien, nous faisons des mimiques, des gestes, des regards… Nous prenons certaines postures pour accompagner ce que nous disons à l’oral.



Finalement, tout ceci donne des indices supplémentaires quant à notre état d’esprit et les émotions qui nous traversent.



C’est pourquoi la communication non-verbale n’est pas moins bonne que la communication verbale.



Dans certains contextes, c'est, au contraire, un moyen d'expression très efficace&nbsp;! Elle nous permet ainsi d’aller plus vite.



Par exemple, qui n’a jamais désigné la table du menton plutôt que de dire «&nbsp;la clé est sur la table&nbsp;»&nbsp;?



Toutefois, cette manière de communiquer peut être source de confusion&nbsp;: l’interlocuteur interprète le message à sa façon.



De plus, elle ne permet pas de partager des idées complexes.



Comment dire, seulement avec quelques mimiques, que nous souhaitons aller chez le coiffeur&nbsp;?



La communication non-verbale, si elle est utile dans certains contextes, présente des limites&nbsp;: elle ne peut donc être utilisée seule.



L’idéal est alors de combiner le verbal et le non-verbal… D’où la multimodalité dont nous parlions plus haut&nbsp;!



<h2>Les 5 idées à retenir de cet article</h2>



En conclusion, voici les 5 idées à retenir&nbsp;:



<ol type="1"><li>Tout le monde communique&nbsp;!</li><li>Une personne non-verbale utilise des moyens d’expression non-codifiés (c’est-à-dire n’utilisant pas de symboles), tels que des mimiques, des postures, des onomatopées.</li><li>Une personne qui n’utilise pas le langage oral pour s’exprimer est non-oralisante. Nous parlons aussi de personnes qui communiquent avec des pictos, des signes, des dessins…</li><li>Verbal traduit l’idée d’utiliser une forme de langage, que ce soit l’oral, l’écrit, les pictogrammes et/ou les signes.</li><li>La multimodalité est le fait de combiner plusieurs moyens de communication dans une discussion, que ces moyens soient verbaux ou non-verbaux.</li></ol>



Vous comprenez sûrement à présent pourquoi dire «&nbsp;non-verbal&nbsp;» pour désigner une personne qui ne parle pas oralement est imparfait et réducteur.



Au contraire, toutes les formes de communication sont valables&nbsp;! Honorons-les et soutenons-les afin de permettre à tout le monde de s’exprimer.



Connaissiez-vous déjà la différence entre non-verbal et non-oralisant&nbsp;? Ou la comprenez-vous mieux maintenant&nbsp;?



Dans tous les cas, si vous souhaitez en savoir plus sur la CAA, restez à l’affût de nos prochains articles. Et inscrivez-vous à notre newsletter pour n’en rater aucun&nbsp;!



Vous travaillez dans un&nbsp;établissement médico-social&nbsp;et avez des besoins de formation en CAA, bases de la communication, signes, pictogrammes, … ?



Nous intervenons en établissement, sur plusieurs jours d'affilée ou séparés, en présentiel ou en VISIO, … Nous nous adaptons à vos besoins !



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Non verbal, vraiment ? Ou non oralisant ? Définition claire et exemples

Renseignez-vous sur un sujet avec nos articles complets écrits sous la direction d'intervenants reconnus.

Article

<h2 class="wp-block-heading">Outil 1 : Calepin de l’hiver</h2>



Maniable et léger, il apporte beaucoup de fonctionnalités à la communication. Il contient du vocabulaire spécifique à la situation (on dit aussi “prédictif”), mais aussi du vocabulaire dit de base, c’est-à-dire tous les mots les plus courants de notre langue (encore, je…). Vous y trouverez différents thèmes d’actualité : vacances, Noël, réveillon du nouvel an, Epiphanie, St Valentin etc… bref, tous ces événements qui jalonnent notre quotidien hivernal ! Vous pourrez exprimer des messages de différentes natures, par exemple :



<ul>
<li>donner un avis: « ce sapin est très beau ! »&nbsp;;</li>



<li>exprimer une émotion : « je suis super contente de ce cadeau ! » ;</li>



<li>anticiper un événement: « Le 14 février, ce sera la saint Valentin » ;</li>



<li>…et bien plus encore !</li>
</ul>



Le code couleur utilisé dans ce calepin est le code Fitzgerald : pronoms en jaune, verbes en vert, noms en orange, etc. C’est un code présent dans différents outils de communication. Ces couleurs permettent de se repérer plus facilement au sein des tableaux.



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/1.-image-du-calepin-de-lhiver-1024x531.jpg" alt="image du calepin de l'hiver" class="wp-image-1576"/><figcaption class="wp-element-caption">Tous droits réservés</figcaption></figure>



<h3 class="wp-block-heading">Comment utiliser ce calepin de l’hiver ?&nbsp;</h3>



Imprimez le document et découpez les onglets en bas de page. Parlez naturellement, et pointez les pictogrammes correspondants en même temps. Les pictogrammes aideront la personne à comprendre ce que vous dites. Et si elle a des difficultés à s’exprimer oralement, peut-être qu’elle aussi, pointera un ou plusieurs pictogrammes afin de vous dire quelque chose ! Le fait de pointer régulièrement est très important : <a href="https://www.ideereka.com/article/5-idees-recues-liees-a-la-communication-alternative">comme nous le disions dans notre article précédent</a>, vous allez montrer à la personne comment utiliser l’outil.



Si un mot n’est pas dans le calepin, utilisez le picto “autre chose” et guidez la personne vers son outil plus complet de communication (classeur ou logiciel) ou vers un signe. Vous pouvez également rajouter une ou plusieurs pages à ce calepin avec des pictogrammes de votre choix. Eh oui, les outils de communication doivent être personnalisés et sont amenés à évoluer!



Cela reste encore un peu flou pour vous ? Pas de panique, nous vous avons préparé une vidéo explicative :



<figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-vimeo wp-block-embed-vimeo wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper">
https://vimeo.com/783345163
</div></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Outil 2 : Tableau de langage assisté ou tout simplement tableau de communication</h2>



Ensuite, comme Noël approche à grands pas, nous vous proposons un TLA (tableau de langage assisté ou tout simplement tableau de communication) sur ce thème.



Les pictogrammes utilisés sont ceux du <a href="https://arasaac.org/pictograms/search" rel="nofollow">site Arasaac</a>. Ce tableau a été réalisé grâce au <a href="https://lifecompanionaac.org/" rel="nofollow">logiciel Life Companion</a> entièrement libre et gratuit, développé par le laboratoire du centre de Kerpape et le CoWork’hit. Le principe d’utilisation est le même que pour le calepin : pointez les pictos en parlant.



Ce tableau de communication vous donne envie d’en fabriquer d’autres ? Nous vous proposons un petit tutoriel afin d’apprendre à créer vous-mêmes vos tableaux de communication sur Life Companion :



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://api.ideereka.com/wp-content/uploads/5.-image-du-TLA-de-Noël-1024x526.jpg" alt="" class="wp-image-1577"/><figcaption class="wp-element-caption">Tous droits réservés</figcaption></figure>



<figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-block-embed-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper">
https://www.youtube.com/watch?v=CzXOwYA7StU&amp;t=257s
</div></figure>



<h2 class="wp-block-heading">Chanson en signes et pictogrammes</h2>



Enfin, nous vous proposons une version chantée, signée et pictographiée de la célèbre chanson “Petit Papa Noël” de Tino Rossi. N’hésitez pas à chanter et reproduire les signes qui vous sont proposés, bonne ambiance assurée&nbsp;! A bientôt pour d’autres ressources sur la CAA&nbsp;et Joyeuses fêtes à tous&nbsp;!



<figure class="wp-block-embed is-type-video is-provider-youtube wp-block-embed-youtube wp-embed-aspect-16-9 wp-has-aspect-ratio"><div class="wp-block-embed__wrapper">
https://www.youtube.com/watch?v=89Lng6YYwso
</div></figure>

Les outils de communication de Noël

Imprimez gratuitement ces matériels, imprimez-les, assemblez-les, et c'est parti pour un meilleur accompagnement au quotidien !

Imprimez cette création et mettez-la en oeuvre pour mieux accompagner.

Accéder à la ressource maintenant !

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D’ailleurs, aujourd’hui, Nathalinette et Ideereka vous proposent non pas 1, mais 3 tableaux de communication pour apprendre une comptine sur l’Épiphanie en pictogrammes ! Téléchargez, gratuitement, le vocabulaire pour chanter J’aime la galette.

Une Comptine sur l’Épiphanie en Pictogrammes !

Ressources associées à la Communication Améliorée et Alternative.

Ressources liées à la facilitation et l'amélioration de la communication.

Communication

Ressources liées à l'inclusion et l'apprentissage en école, collège, lycée.

École

Ressources utilisant la musique pour favoriser l'apprentissage et l'intégration sociale.

Musique

Ressources liées au soutien et à l'amélioration des compétences langagières.

Orthophonie

Ressources pour développer et enrichir le vocabulaire des apprenants.

J’aime la galette : une comptine sur l’Épiphanie en pictogrammes

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